Charles Vinel, sans doute, me ressemble beaucoup. Ça se voit un peu sur sa page Instagram (@charlesvinel). Charles est mon second prénom, Vinel le premier pseudo que je me suis fabriqué par la contraction de mon prénom et de mon nom. Comme lui, je ne suis jamais tout à fait dans la réalité. Comme moi, il est professeur de fac et écrivain.
Je suis très soumis au désir des autres, je ne peux pas dire non (mais j’essaie de me guérir…). L’expérience de soumission qu’il vit par rapport à Kopf, je l’ai vécue, différemment, et de manière moins tragique bien entendu. J’ai un sens de la loyauté qui tient de la bêtise, et j’aurais pu faire, sans doute, un excellent auxiliaire dans la mafia… Heureusement, comme Charles d’ailleurs, j’ai quand même un sens critique ! Mais comme lui, je ne peux pas ne pas me mettre constamment à la place de l’autre et chercher à imaginer ce qu’il ou elle ressent, comment il ou elle interprète mes paroles, mes actes, quelles en sont les conséquences…
Peut-être aussi, si j’ai mis aussi longtemps pour arriver à bout de cette aventure littéraire, c’est parce que les choses vont changer pour moi. Le voyage de Charles, je l’ai vécu à l’intérieur. À la fin du roman, Charles, on peut l’imaginer, s’est libéré des emprises qui s’exercent sur lui. Sans doute pas entièrement, mais quand même…
Hermann Kopf, en tant que tel, n’existe pas. C’est le manipulateur type ; brillant, charismatique, qui donne l’impression que rien n’est impossible. Un chef, un Duce… Quelqu’un qui vous fait croire que vous êtes la personne la plus importante à ses yeux, puis, la minute suivante, que vous n’existez pas. Il vous fait vivre constamment dans la peur, il vous obnubile. Vous savez que vous devez le fuir, mais vous restez. Vous décidez de ne jamais le revoir et vous accourez dès qu’il vous siffle.
Je ne pensais à personne en particulier quand je l’ai créé, en 1991. Depuis, plusieurs personnes que j’ai croisées sont venues nourrir le personnage. Je ne citerai pas de noms, mais il y en a beaucoup ! Vous en connaissez tous, certainement. Il est très difficile de résister à leur charme. Et finalement, on gagne peut-être à succomber. Charles le dit, et je ne peux que partager cet avis : « Je préfère m’être trompé avec Kopf qu’avoir eu raison tout seul. » Kopf, c’est le remède radical contre le vide.
Charles Vinel, sans doute, me ressemble beaucoup. Ça se voit un peu sur sa page Instagram (@charlesvinel). Charles est mon second prénom, Vinel le premier pseudo que je me suis fabriqué par la contraction de mon prénom et de mon nom. Comme lui, je ne suis jamais tout à fait dans la réalité. Comme moi, il est professeur de fac et écrivain.
Je suis très soumis au désir des autres, je ne peux pas dire non (mais j’essaie de me guérir…). L’expérience de soumission qu’il vit par rapport à Kopf, je l’ai vécue, différemment, et de manière moins tragique bien entendu. J’ai un sens de la loyauté qui tient de la bêtise, et j’aurais pu faire, sans doute, un excellent auxiliaire dans la mafia… Heureusement, comme Charles d’ailleurs, j’ai quand même un sens critique ! Mais comme lui, je ne peux pas ne pas me mettre constamment à la place de l’autre et chercher à imaginer ce qu’il ou elle ressent, comment il ou elle interprète mes paroles, mes actes, quelles en sont les conséquences…
Peut-être aussi, si j’ai mis aussi longtemps pour arriver à bout de cette aventure littéraire, c’est parce que les choses vont changer pour moi. Le voyage de Charles, je l’ai vécu à l’intérieur. À la fin du roman, Charles, on peut l’imaginer, s’est libéré des emprises qui s’exercent sur lui. Sans doute pas entièrement, mais quand même…
Hermann Kopf, en tant que tel, n’existe pas. C’est le manipulateur type ; brillant, charismatique, qui donne l’impression que rien n’est impossible. Un chef, un Duce… Quelqu’un qui vous fait croire que vous êtes la personne la plus importante à ses yeux, puis, la minute suivante, que vous n’existez pas. Il vous fait vivre constamment dans la peur, il vous obnubile. Vous savez que vous devez le fuir, mais vous restez. Vous décidez de ne jamais le revoir et vous accourez dès qu’il vous siffle.
Je ne pensais à personne en particulier quand je l’ai créé, en 1991. Depuis, plusieurs personnes que j’ai croisées sont venues nourrir le personnage. Je ne citerai pas de noms, mais il y en a beaucoup ! Vous en connaissez tous, certainement. Il est très difficile de résister à leur charme. Et finalement, on gagne peut-être à succomber. Charles le dit, et je ne peux que partager cet avis : « Je préfère m’être trompé avec Kopf qu’avoir eu raison tout seul. » Kopf, c’est le remède radical contre le vide.